Les Routes Montesquieu: un dialogue entre l'universalité de l'œuvre de l'écrivain et des lieux symboliques en Gironde.
C’est à une découverte passionnante que vous invitent les Routes Montesquieu, initiation à connaître la Gironde dans la diversité de son patrimoine et dans la multiplicité de ses inspirations. ( texte de Florence Mothe)
Plus que tout autre philosophe, Montesquieu a su comprendre et dominer les inquiétudes métaphysiques de son temps pour nourrir une œuvre inépuisablement contemporaine. Son intérêt pour les hommes, son goût pour le particularisme des civilisations, sa curiosité des différentes sociétés l’ont conduit à être le plus grand des humanistes et à tracer des chemins qui, loin de se conclure sur l’impasse des théories, ont permis à ses héritiers d’explorer de nouvelles pistes et de s’aventurer grâce au viatique de ses livres vers des perspectives éloignées qui relèvent portant de l’arborescence d’une même pensée.
Cette œuvre a été nourrie d’êtres, de lieux, de symboles.
On ne peut lui rendre plus bel hommage que d’essayer de mettre nos pas dans les siens en recherchant les « climats » qui l’ont inspiré.
Alors, sous les traits du philosophe, sous le profil de l’Académicien, sous la plume de l’écrivain admirateur des Anciens apparaît un esprit profondément moderne qui a toute sa vie passionnément recherché une vision d’ensemble cohérente de la totalité des phénomènes naturels et humains et s’est interrogé sans mépris ni dogmatisme sur toutes les églises et toutes les croyances. De cette quête, de cette formidable avancée scientifique, demeurent des lieux, des paysages, des signes, des documents…
On approchera la révélation de l’itinéraire intime de personnages fabuleux : La Fayette, Le Duc de Richelieu, Talleyrand, Gustave Eiffel, les Frères Pereire, Victor Louis, les Girondins, Marat, Toussaint Louverture, Saint-Simon, Pierre Mendès-France, Léo Lagrange, Georges Mandel, Jean Moulin, ainsi que les liens philosophiques et secrets qui ont unis Montesquieu, ses devanciers, ses continuateurs, ses émules. (texte de Florence Mothe)