D'accord? Pas d'accord? L'écologie est-elle le nouvel opium du peuple?

De retour de la séance de la Convention Citoyenne à laquelle prendra part, ce vendredi, Emmanuel Macron, Florence Mothe  propose dimanche 12 janvier 2020 à 17 h au château de Mongenan une réflexion sur le thème: l'écologie est-elle le nouvel opium du peuple ?


Cette question est de plus en plus souvent posée, et pas seulement par quelques acteurs dissidents de la pensée unique, mais par tous ceux qui finissent par se demander s'il est bien nécessaire de défiler pour la baisse des températures et contre la modification du climat.
D'ailleurs, ces manifestations relèvent-elles de l'imbécilité, de la manipulation politique, ou de l'écologie ? Aujourd'hui, l'écologie est mise à toutes les sauces: les poubelles, l'architecture, l'agriculture, les taxes fiscales, les moteurs électriques, tous sujets dont, en principe, elle n'aurait pas à débattre, se contentant d'étudier ce qui est son fondement même : les êtres vivants dans leur milieu.
Née à la fin du XIX° siècle dans le sillage des théories de Darwin, l'écologie s'intéresse donc d'abord à l'adaptation de l'homme et des êtres vivants à leur milieu et, par voie de conséquence, aux modifications que ce milieu , au cours des ères géologiques, a fait subir aux différentes espèces  créant ainsi les variétés. Cette différenciation a pu être menée par le milieu tout seul ou, plus tardivement, par la main de l'homme. Il en est ainsi des espèces horticoles dont nos jardins et nos potagers sont pleins, des espèces animales d'élevage, tandis que les espèces sauvages  se débrouillaient toutes seules pour prospérer, éteindre les autres espèces, ou disparaître à leur tour par non adaptation au milieu. Ce sont ces phénomènes qu'étudie l'écologie qui devrait donc se contenter de constater, voire de préconiser, par exemple de faire attention à la disparition des abeilles seules capables de polliniser les fleurs.
Or, on assiste à un dévoiement de cette science qui en est aujourd'hui,  à peu près, à prétendre empêcher la terre de tourner. Est-ce l'expression de l'ultime péché d'orgueil de l'humanité, celui dont nous parle la Bible, qui a entrainé la condamnation de l'homme à quitter le prétendu paradis terrestre des origines, ou est-ce une des nouvelles formes d'une vaste mystification permettant aux différents gouvernements d'empêcher les citoyens de s'occuper des sujets qui les regardent en les obligeant à payer toujours plus, toujours plus, toujours plus, des taxes prétendument levées pour l'amélioration du climat et qui, en réalité, abondent de tout autres causes ?
Ce problème mérite réflexion, distance, et analyse car l'écologie ne peut ni ne doit être rejetée en bloc, mais les directions qu'on lui fait prendre sont-elles les bonnes ou sert-elle, malgré elle, à recouvrir des intérêts qui n'ont aucun souci du vivant et de son adéquation au milieu ?
Ce sera tout le sujet débattu à Mongenan dimanche, avec on l'espère, suffisamment de calme pour éviter les raisonnements par trop militants.

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