LÉO DROUYN : une mémoire pour la Gironde...

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ci-dessus album de dessins numéro 8 (Editions Entre-Deux-Mers)

églises de Isle Saint-Georges et son moulin, Saint-Morillon et son clocher-mur, Martillac ;

 

* à méditer : une citation de Léo Drouyn en ...1860

" Il faut se hâter, car les ruines s'amoncellent et le temps détruit, et les hommes aident consciencieusement le temps ..."

Léo Drouyn n'est plus seulement une fabuleuse mémoire du patrimoine, il est aussi un formidable passeur de patrimoine.

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* La Fête à Léo et au patrimoine girondin

"Chaque année , de juin à septembre , la fête à Léo, c'est allier la science et le plaisir, c'est marcher ou rouler (Léo à Vélo) à travers les campagnes girondines en compagnie de guides passionnés et passionnants ! C'est découvrir le patrimoine architectural, et les paysages avec pour seule boussole un homme et une œuvre : Léo Drouyn, génial "artiste-archéologue" du XIXe siècle. C'est en cours de route ou au bout du chemin, s'initier aux arts du dessin ou de la gravure, rencontrer des artistes, terminer la soirée dans un château ou dans une église romane..."( texte lu sur le site Léo Drouyn )

le SIGM a participé à la Fête à Léo , animation dans le cadre des Scènes d'Eté de la Gironde

en 2005 : circuit à pied, voiture, ou vélo des églises romanes du canton de La Brède dont le dépliant 6 volets (écrit par Emilie Chenneveau relecture Benard Larrieu) est à disposition au 05 56 20 26 89 )

en 2009 : de Montesquieu à Léo Drouyn, circuit bicyclette de 15 kilomètres à St Morillon

en 2011 : circuit balade à vélo à Saint-Morillon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LEO DROUYN

Ses albums de dessins, ses notes et ses croquis, sont une source d'informations inestimable pour la connaissance du patrimoine avant les grandes restaurations du cardinal Donnet (certains disent les "mutilations"). Dessinateur attitré, de 1842 à 1849, de la Commission des Monuments historiques départementale, il mit en exergue la richesse du patrimoine roman girondin et devint l'un des plus éminents spécialistes de l'architecture médiévale, dont il grava à l'eau-forte les principaux types.

Léo Drouyn étudie les églises du canton de La Brède entre 1846 et 1860. Il est frappé par l'unité que présentent les églises romanes de cette zone, avec leurs chevets à trois absides et absidioles, (Castres, Beautiran, Martillac, Cabanac, Cadaujac) et par la beauté de l'abside de l'église de Léognan, qu'il présentera, en 1853, avec celle toute proche de Villenave-d'Ornon.

Le dessin, figure 1, est réalisé à la mine de plomb en 1859. C'est le moulin d’Isle-Saint-Georges, aujourd'hui détruit, qui intéresse Léo Drouyn et non l'église elle-même qui vient d'être «restaurée en entier» et dotée d'une flèche néo-gothique «beaucoup trop élevée pour l'église elle-même» selon lui. Le regard «ethnographique» de Léo Drouyn est ici particulièrement évident de par le soin avec lequel il a fouillé la disposition de ce moulin et de ses étages. Certes, le pittoresque de ce lieu lui a plu, mais il y a également, ici, le sentiment très aigu de ce qui va disparaître et dont il doit témoigner par le dessin.
Le dessin qu'il nous a laissé est un bon témoignage de son goût pour ce que l'on appelle aujourd'hui le «petit patrimoine», et ici si fragile du fait de son architecture de bois

Concernant l’église, seule l'abside lui paraît intéressante : «Cette église dont l'abside est romane, paraît avoir été reconstruite au XVIème siècle ou à la fin du XVème. L'abside qui s'incurve au nord, est semi-circulaire à contreforts plats qui ne montent pas jusqu'à la corniche, ornée d'un rang de dents de loup et d'un rang de festons. Les modillons sont simples ou ornés de fleurs en crosses, de palmettes. de têtes d'animaux qui mordent leurs pattes».

Il note, incrusté au flanc sud du clocher, un bas-relief du XIVème siècle, provenant peut-être d'un retable de l'ancienne église, montrant saint Georges en train de délivrer la princesse de Silène du Dragon.
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La figure 2 représente le clocher-mur de l’église à Saint-Morillon accompagné d’un balcon en bois qui sera détruit en 1993.
La figure 3 représente l’église Sainte Quitterie de Martillac, avant restauration.

d’après « Circuit roman Léo Drouyn en Graves Montesquieu » texte Emilie Chenneveau relu par Bernard Larrieu, président de « les Amis de Léo Drouyn » (dépliant 6 volets réalisé par les Editions- Entre- Deux- Mers en 2005 en partenariat avec SIGM et disponible OT Montesquieu), et d'après l'Album de dessins numéro 8 , « Léo Drouyn et le Cernès » (éditions Entre-Deux-Mers).

 

* à méditer : une citation de Léo Drouyn en ...1860

" Il faut se hâter, car les ruines s'amoncellent et le temps détruit, et les hommes aident consciencieusement le temps ..."

Léo Drouyn n'est plus seulement une fabuleuse mémoire du patrimoine, il est aussi un formidable passeur de patrimoine.

leo drouyn

* La Fête à Léo et au patrimoine girondin

"Chaque année, de juin à septembre, la fête à Léo, c'est allier la science et le plaisir, c'est marcher ou rouler (Léo à Vélo) à travers les campagnes girondines en compagnie de guides passionnés et passionnants ! C'est découvrir le patrimoine architectural et les paysages avec pour seule boussole un homme et une œuvre : Léo Drouyn, génial "artiste-archéologue" du XIXe siècle. C'est en cours de route ou au bout du chemin, s'initier aux arts du dessin ou de la gravure, rencontrer des artistes, terminer la soirée dans un château ou dans une église romane..."( texte lu sur le site Léo Drouyn )

le SIGM participe à la Fête à Léo, animation dans le cadre des Scènes d'Eté de la Gironde

en 2005 : circuit à pied, voiture, ou vélo des églises romanes du canton de La Brède dont le dépliant 6 volets (écrit par Emilie Chenneveau relecture Benard Larrieu) est à disposition au 05 56 20 26 89.

en 2009 : de Montesquieu à Léo Drouyn, circuit bicyclette de 15 kilomètres à St Morillon

 

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