Ouvert depuis peu dans la Villa Maglya 5 rue de Balambits
33640 BEAUTIRAN
GPS : N 44.7039830 - W 0.4490110 Tél. : 05 57 97 75 11
Ouvert toute l'année, le mercredi, le samedi et le dimanche de 15h à 18h sans rendez-vous. Ouvert les jours fériés, sauf le 25 décembre et le 01 janvier. Groupes sur réservation.
Email : mfmicouleau@gmail.com
voir le site : www.villamaglya.fr
Animaux acceptés
Tarifs : Plein tarif 4€ - Tarif enfants de 12 à 16 ans 2 € - Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans - Tarif groupe 3,50 €.
Voir les précisions sur le site de l'OT
Le Musée des Techniques présente aussi l'histoire de l'aluminium vu par DAL ' ALU
voir précisions sur site SIGM
voir précisions sur le site de la mairie de Beautiran
Les toiles
On les appelle les Indiennes. Il s’agit de toiles imprimées avec de belles cotonnades rapportées des Indes que l’on fabriquait à Beautiran de la fin du XVIIe siècle à la moitié du XIXe...
Au début du règne de Louis XIV, les élégantes sont folles des toiles imprimées dites « Indiennes » ou « Toiles de Jouy ».
Gaies et exotiques, elles ont été rapportées par la Compagnie des Indes et vont servir autant à l’habillement qu’à la décoration intérieure des maisons aisées.
La mode va rapidement se répandre en France et quelques centres d’impression d’indiennes vont se créer près des villes portuaires mais aussi dans l’Est du pays.
Bordeaux, en 1790, est déjà devenue un centre non négligeable d’indiennage, mais il faudra cependant attendre l’ouverture de la Manufacture J.P. Meillier pour que le village soit reconnu en la matière et devienne le centre d’impression de toiles imprimées le plus important de Guyenne-Gascogne.
On pense que l’impression commence vers 1793.
En 1797, Jean-Pierre Meillier achète le Domaine de Lalande. La propriété, entourée du Gat Mort et de la Rouille de Civrac aux eaux particulièrement pures (utilisées pour le lavage et le rinçage des toiles) et de vastes prairies (pour le séchage) avait pour avantage supplémentaire d’être situé à proximité de la Garonne et du port de Bordeaux.
Le travail réalisé à Beautiran rejoignait, dans l’esprit, celui fait à Nantes ; la production est de bonne et belle qualité et relativement importante puisque l’on comptera jusqu’à 10 à 12 000 pièces l’an.
En 1826, la manufacture emploie 112 personnes.
Cependant, victime, entre autres, de la mode qui a changé, elle fermera vers 1832 ; mais l’indienneur était alors déjà devenu drapier comme beaucoup d’autres manufacturiers.
La production a cependant été si importante et de telle qualité qu’on peut en voir dans plusieurs musées en France et à l’étranger, et qu’il n’est pas rare de retrouver en Gironde et ailleurs dans le pays, ce camaïeu rouge si caractéristique illustré de jolies scènes bucoliques et romantiques.